E-mail: info@ajfas.ca    |    Phone: +1 780-440-2621    |

L'union fait la force

AJFAS > Publications > Publications > L’union fait la force
  • Administrateur
  • Pas de commentaire

L'union fait la force

La réussite est dans le partenariat et l’inclusion de toutes les forces. Un modèle de collaboration pour faciliter l’intégration et la réussite des nouveaux arrivants: De gauche à droite :  Le Surintendant, Brad Ward; le président de l’AJFAS, Emmanuel Mulumba; la Sénatrice Claudette Tardif; le Directeur général de l’AJFAS, Luketa M’Pindou et Stephen Mill, Représentant du Ministre de CIC. – Photo: Le Franco – Profitant de la présence des personnes réunies au Campus Saint-Jean pour participer au forum communautaire « Renforcement de la collaboration entre les Service Correctionnel Canada et les Communautés ethnoculturelles francophones », l’Alliance Jeunesse-Famille de l’Alberta Society (AJFAS) a procédé au lancement d’un livret destiné aux familles immigrantes.  Intitulé « Livret pour renforcer l’harmonie entre les communautés immigrantes et le Service de Police », cet outil d’une quinzaine de pages marque un nouveau jalon d’une série d’initiatives mises en place par l’AJFAS.

« Si nous sommes rassemblés ici, c’est pour une cause dans laquelle nous croyons, celle de l’intégration des immigrants. Lorsque ces gens arrivent ici, c’est un nouveau pays, une nouvelle culture avec laquelle ils sont peu familiers », a indiqué le président de l’organisme, Emmanuel Mulumba. « Pour faciliter leur atterrissage dans leur nouvelle vie, l’AJFAS a pensé créer un outil simple d’informations utiles auprès des nouveaux venus pour qu’ils ajustent leur comportement à la réalité Canadienne », ajoute-t-il.

C’est en présence de la présidente d’honneur de la Caravane contre la discrimination, la Sénatrice Claudette Tardif, que le lancement a eu lieu. « Le guide dresse un portrait global du rôle du Service de Police d’Edmonton et il répond aux questions des individus en lien avec leurs droits et responsabilités », témoigne la sénatrice Tardif. Comme l’a fait remarquer cette dernière, cet outil pourrait avoir une portée plus grande. « Une meilleure connaissance des communautés ethnoculturelles de la part de la police pourrait amener le service de police à une meilleure compréhension des besoins de ces communautés », croit la Sénatrice.

Le représentant du Chef de police d’Edmonton, Brad Ward, partage cet avis. « Cet outil est le résultat direct d’un partenariat fort. Au delà de la vision commune que l’on partage, l’information qui s’y retrouve est concise et facile à comprendre. Ce partenariat avec la communauté francophone pourrait marquer le départ de partenariats avec d’autres communautés culturelles d’Edmonton », énonce M. Ward. C’est le financement de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) qui a permis la réalisation de ce projet. « Espérons que le développement de ce livret aidera les nouveaux arrivants à mieux connaître leurs droits et responsabilités dans la société civile Canadienne », affirme Stephen Mill, représentant du ministre de CIC.

Le 11 mars 2011, la table ronde « Ensemble pour la prévention de la criminalité dans nos communautés » a eu lieu au Campus Saint-Jean (CSJ). Elle a été organisée par l’Alliance Jeunesse-Famille de l’Alberta Society (AJFAS) en collaboration avec l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta et le Groupe de recherche sur l’inter/transculturalité et l’immigration du CSJ.  Une quarantaine de personnes ont participé à cet événement où les ateliers étaient présentés en français et en anglais. Cette table ronde avait pour but de permettre aux membres de la communauté, aux fournisseurs de services et aux intervenants d’examiner comment les services pour les jeunes mêlés à des activités impliquant des armes à feu, des gangs de rue et des drogues dealers ainsi que le système de justice pénale peuvent être mieux coordonnés tout en discutant pour trouver des solutions aux lacunes qu’on observe dans les services offerts et en faisant connaître les meuilleures pratiques et les modèles prometteurs destinés à cette population. Il faut aussi intervenir sur la question en analysant comment chaque organisme communautaire pourrait jouer un rôle dans la prévention de la criminalité dans la communauté. La table ronde donne également l’occasion aux membres d’être informés », indique le coordinateur principal de l’AJFAS, Luketa M’Pindou.

Lors de cette journée, l’atelier qui a touché le plus les participants a été celui concernant la réalité de la criminalité à Edmonton donné par le Constable Bryce Clarke de l’Unité des gangs du Service de police d’Edmonton. « Ça a été une présentation émouvante. M. Clarke avait apporté un DVD pour montrer quelle est la réalité des gangs. C’est comme le crime organisé. Les gens qui font partie des gangs maltraitent leurs victimes comme des animaux. C’est insensé et il y a quand même une quinzaine de gangs à Edmonton », raconte M. M’Pindou. Durant la présentation de Renée Delorme de la Sécurité publique du Canada dont le thème était la problématique des gangs de rue et les approches modèles en prévention de la criminalité, les gens ont appris qu’au pays, 25 % de la criminalité des jeunes est d’origine Afro-Canadienne.

CONSTAT

Pour contrer la criminalité chez les jeunes, il faut principalement faire attention au manque de surveillance parentale, au rendement à l’école, à l’isolement et au manque d’activités culturelles, éducatives et parascolaires. « S’ils ne sont pas contrôlés, tous ces facteurs augmentent le risque que certains jeunes entrent dans des gangs de rue. Il faut encourager les organismes à organiser plus d’activités pour les jeunes. Et c’est surtout dans l’avenir qu’il faut mettre l’emphase sur les facteurs de la pauvreté qui poussent les enfants à joindre les gangs », clame le coordinateur principal de l’AJFAS.

Les parents ont aussi un rôle très important à jouer, mais ils doivent avoir les outils pour le faire. « Il existe un conflit intergénérationnel entre les parents et les enfants. Les parents ont besoin d’être mieux informés. Les familles monoparentales doivent également avoir de l’aide à ce niveau-là », précise M. M’Pindou en ajoutant qu’il est primordial de prendre des mesures préventives pour éviter que les enfants soient appelés à joindre les gangs de rue et qu’il est important de miser sur l’estime de soi des jeunes.

PERSONNE HONORÉE

Lors de la table ronde, le sous-ministre du Solliciteur général de l’Alberta, Brad Pickering, a remis une plaque pour reconnaître les 60 ans de contribution de l’Edmonton John Howard Society (EJHS) dans le domaine de la prévention de la criminalité dans nos communautés. La directrice générale de l’EJHS, Maureen Collins, a accepté la reconnaissance. « Je suis très fière d’être partenaire avec vous depuis toutes ces années. Il ne faut pas oublier que la criminalité a un impact sur chaque personne. Tous les enfants ont espoir et ont la foi en eux, mais, quelquefois, ils peuvent perdre cela. Je pense qu’il y a des solutions et je suis contente de faire partie de ces discussions aujourd’hui », a mentionné Mme Collins.

Pour l’AJFAS, c’était la première fois que l’association proposait une table ronde sur la prévention de la criminalité. Elle avait déjà organisé un forum avec les jeunes en 2004 sur la réinsertion sociale des délinquants. « À la veille de notre 10e anniversaire, ça valait la peine de revoir ces questions où les trois paliers gouvernementaux participaient. J’ai aussi beaucoup apprécié l’implication des gens présents à cette journée, c’était très bien », conclut Luketa M’Pindou.

Author: Administrateur